La COP 26 c'est quoi ?

Publié le 26.10.2021
Lycée
Sciences de la vie et de la terre

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Glasgow au Royaume Uni accueille du 31 octobre au 12 novembre 2021 la COP26. La « Conference of parties » réunit chaque année les 197 signataires de la Convention des Nations Unis sur les changements climatiques. Le climat est l’affaire de tous : participent aussi au sommet des milliers de représentants de régions, de villes, d’entreprises, d’ONG et d’associations de citoyens.

Pourquoi est-elle importante ?

Décalée d’un an à cause de la pandémie de la COVID, la COP26 est particulièrement importante car elle marque la première étape de 5 ans après l’Accord universel sur le climat. Celui-ci avait été conclu à la COP21 de Paris en décembre 2015. Il avait fixé l’objectif de maintenir le en dessous de 2 °C, et même dans l’idéal en dessous de 1,5 °C, d’ici la fin du siècle.
 

Est-on sur la bonne voie ?

Pas exactement… La température moyenne de la planète avait augmenté de 1 °C par rapport à l'ère préindustrielle, c’est-à-dire en 150 ans environ. Le dernier rapport du GIEC, l’organe scientifique mondial sur le climat est formel : si on ne fait pas d’efforts supplémentaires, on sera à +1,5 °C avant 2040 et jusqu’à +3 °C en 2100. On est donc loin de la barre des 2 °C grand maximum de l’Accord de Paris.

Quelles actions restent à mener ?

Il faut réduire les émissions de gaz à (CO2 notamment), donc réduire les consommations énergétiques dans les transports, l’habitat, l’alimentation, avoir une meilleure , rompre progressivement avec les énergies fossiles, développer des technologies innovantes. Les États doivent coordonner les efforts de tous. A Paris, chacun d’eux s’est engagé sur des objectifs. A Glasgow, ces objectifs doivent impérativement être relevés.

Quels engagements des États ?

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé aux États de tout faire pour réduire les émissions de 45 % d’ici 2030 et les supprimer totalement d'ici 2050. L’Union européenne et les États-Unis se sont déjà engagés à cette « neutralité carbone » en 2050. La Chine, plus grand émetteur en valeur absolue, la promet pour 2060. Cela va coûter cher : 3 fois plus d’investissements dans des projets énergétiques décarbonés dans les dix ans à venir.

Attention aux pays en développement

Mais attention : de nombreux États, comme l’Inde ou les pays africains, ont besoin d’énergie pour le bien-être de leurs populations (alimentation, éducation, santé). Ils doivent trouver le chemin d’un , avec l’aide financière promise par les pays les plus riches, encore très insuffisante. Et n’oublions pas l’autre priorité planétaire indissociable du climat : la protection de la avec 1 million d’espèces animales et végétales menacées de disparition.

 

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