Les énergies renouvelables
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Les (hydraulique, solaire, éolien, et ) se développent rapidement partout dans le monde. Elles sont l’une des solutions pour lutter contre le en réduisant les émissions de gaz à .
© - Solaire et éolien sont les deux sources d’énergies renouvelables qui se sont le plus développées depuis 25 ans © THINKSTOCK
Qu’est-ce qu’une énergie renouvelable ?
Une énergie est dite renouvelable lorsqu'elle est produite par une source que la nature renouvelle en permanence, contrairement à une énergie dépendant de sources qui s’épuisent. Les énergies renouvelables sont très diverses mais elles proviennent toutes de deux sources naturelles principales :
- le Soleil : il émet des rayonnements transformables en ou en , il génère des zones de températures et de pression inégales à l’origine des vents, il engendre le cycle de l’eau, il permet la croissance des plantes et la génération de la biomasse ;
- la Terre : dont la chaleur interne peut être récupérée à la surface.
Le caractère renouvelable de ces énergies, leur faible émission de déchets, de rejets polluants et de gaz à effet de serre sont des avantages incontestables. Le solaire photovoltaïque et l’éolien présentent néanmoins l’inconvénient d’être « intermittents ». L’électricité étant difficilement stockable, l’apport ponctuel d’autres énergies, comme le gaz, peut être nécessaire. Le développement des énergies renouvelables constitue l’un des trois piliers de l’action pour le climat, au même titre que l’efficacité et la sobriété énergétique.
Quels sont les différents types d’énergies renouvelables ?
- L’énergie hydraulique des grands barrages est aujourd’hui la première des énergies renouvelables. La Chine, le Brésil, le Canada, les États-Unis, et peut-être demain l’Afrique, sont les leaders du secteur.
- L’énergie solaire est produite sous deux formes : le solaire photovoltaïque qui transforme le rayonnement lumineux du soleil en électricité grâce à des panneaux formés de cellules de semi-conducteurs et le solaire thermique qui capte la chaleur du soleil, qu'on utilise comme telle ou bien qu'on transforme en énergie mécanique, puis en électricité.
- L’éolien, énergie du vent, a progressé, et , avec une technologie en amélioration régulière. Les plus hautes éoliennes atteignent 170 mètres, avec des rotors d’un diamètre de plus de 150 mètres !
- Les différents types d’énergies marines qu'on utilise proviennent de la force des vagues, des courants et des marées, des différences de température des océans et de certaines caractéristiques du couple eau salée/eau douce (énergie osmotique). Elles sont encore à un stade précoce de développement.
- La biomasse est constituée de toutes les matières organiques d'origine végétale (micro-algues incluses), animale, bactérienne ou fongique (champignons). On distingue la biomasse traditionnelle (le bois, le
, voire la bouse de vache séchée dans les pays pauvres) des bioénergies modernes. Celles-ci sont issues de sources durables, notamment les biocarburants dérivés de plantations en non-
- La géothermie utilise la chaleur des aquifères du sous-sol, voire des roches sèches, captée à plus ou moins grande profondeur, pour alimenter des quartiers urbains, des bâtiments ou des usines, ou encore produire de l’électricité via des centrales. Certains pays dont les conditions géologiques sont favorables l’utilisent de façon massive, comme l’Islande ou les Philippines, deux pays volcaniques. La chaleur d’autres sources peut aussi être captée et utilisée dans des réseaux ou des processus industriels.
- Le nucléaire n’est pas considéré comme une énergie renouvelable dans la mesure où il repose sur une matière première limitée, en tout cas à des coûts d’exploitation acceptables, l’ . La fusion nucléaire, si elle était réalisée à un stade industriel, fournirait en revanche une source d’énergie inépuisable.
Quelle place dans le mix électrique mondial ?
La part des énergies renouvelables ne cesse de croître dans le mix électrique mondial : 15 % pour l’hydraulique, et 14,5 % pour les autres renouvelables, selon les chiffres de 2022. Mais ce sont encore les énergies fossiles qui sont prépondérantes dans la production d’électricité : 35,4 % pour le charbon et 22,8 % pour le gaz.
Hors hydraulique, c’est l’éolien qui domine dans le secteur des énergies renouvelables : une part de 50 % contre 31,4 % pour le solaire, selon les chiffres de 2022. Mais à long terme, à l’horizon 2050, c’est le solaire qui devrait être l’énergie principale dans la production électrique, loin devant l’éolien. L’essor du solaire est favorisé par l’utilisation très facile des panneaux photovoltaïques, que l’on peut installer sur les toits des maisons, et la baisse de leur coût de fabrication.
Les impératifs de l’action climatique
Si l’on veut maintenir le réchauffement climatique en dessous de la barre des +1,5 °C, il faut que ces énergies renouvelables occupent la première place non seulement dans la production électrique, mais dans l’ensemble de la consommation énergétique mondiale, notamment dans les secteurs des transports et de l’habitat.
Les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), aujourd’hui dominantes à 80 % dans le global, devraient s’effacer progressivement derrière les renouvelables et le nucléaire. Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’Energie, figureront en tête le solaire, l’éolien, ainsi que les bioénergies modernes. L’hydraulique et le nucléaire progresseront mais de façon moins importante, selon ces prévisions. C’est le sens de ce que l’on appelle la .