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Energie : quoi de neuf sur les technologies ?
Regards sur les technologies
















Urgence climatique pour les glaciers
La Mer de Glace, le plus grand glacier français, au pied du Mont Blanc, ne cesse de se rétracter, aujourd’hui au rythme de 30 mètres par an en longueur et de 4 à 6 mètres en épaisseur, en raison du réchauffement climatique. Le glacier, le 3e en importance dans le massif alpin, s’étend encore sur
40 km2, avec une épaisseur jusqu’à 300 m, mais il faut monter de plus en plus haut pour y parvenir (photo). En divers endroits, la blancheur éblouissante des plaques de glace a laissé place à des étendues grisâtres.

Quand la glace se retire
… Le recul de la Mer de Glace met au jour des déchets d’une autre époque ! Les visiteurs d’aujourd’hui découvrent souvent des débris d’équipement des alpinistes du début du XXe siècle et quelquefois le contenu de leurs sacs à dos. Ici, une vieille boîte de jus d’orange nous ramène 75 ans en arrière.

Au pied des Alpes, une mer de panneaux photovoltaïques
La Colle des Mées est l’un des plus importants sites solaires de France, avec un ensemble de six grands parcs photovoltaïques, rassemblant 11 2000 panneaux sur 200 hectares, pour une puissance de
100 MW. À 800 mètres d’altitude, la pureté de l’air et une bonne ventilation améliorent le rendement des panneaux. Sous ceux-ci, des plantes mellifères permettent la prolifération des abeilles.

Panneaux flottants dans le sud de l’Allemagne
Déjà très développé en Chine et au Japon, le solaire flottant fait son apparition en Allemagne. Ici, une installation a été inaugurée début juillet sur un lac artificiel qui recouvre une ancienne carrière de pierres, à Renchen, dans le sud de l’Allemagne.

Le Vietnam accroît ses énergies renouvelables
Le solaire et l’éolien sont essentiels pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et donc le réchauffement climatique. Mais ils ne permettent pas de satisfaire les besoins croissants en énergie des pays émergents. L’économie du Vietnam par exemple, qui connaît un essor spectaculaire, dépend encore largement du charbon, beaucoup moins cher pour la production d’électricité. Solaire et éolien (ici sur le site de Phu Lac, dans le sud du pays) représentent encore moins de 1% de la production électrique. Le Vietnam a un plan ambitieux pour atteindre plus de 2% en 2020.

La faiblesse des infrastructures en Afrique
Une autre difficulté pour la transition énergétique dans les pays émergents est la faiblesse des infrastructures et des normes. Continent au potentiel naturel et humain considérable, l’Afrique souffre encore de cette faiblesse. Sur la photo, des installations désordonnées aboutissent à un surprenant enchevêtrement de câbles électriques dans un quartier populaire d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le solaire se développe dans de nombreux pays africains en complément des réseaux centralisés.

Du froid pour les villes
Le réchauffement climatique, souvent aggravé dans les grandes métropoles, conduit les urbanistes à réfléchir à des systèmes de réfrigération souterrain qui puissent se substituer aux climatiseurs individuels. Un réseau de froid - convertible en hiver en réseau de chaleur - est en cours d’installation dans l’île Séguin, sur la Seine près de Paris, où un écoquartier remplace désormais les anciennes usines du constructeur automobile Renault. Six kilomètres de tuyaux rafraîchissent actuellement plus de
35 0000 m2 de bureaux.

Le roi s’engage
La question de la gestion de la chaleur dans l’habitat fait l’objet de nombreuses recherches aux Pay-Bas avec un large soutien des institutions publiques. Le Roi Willem-Alexander n’a pas hésité à payer de sa personne en visitant de fond en comble à Purmerend une maison modèle dont le chauffage est assuré sans utilisation de gaz ou d’électricité…

Du bois à la place du charbon ?
La France vise une fermeture de ses 4 dernières centrales à charbon d’ici 2022. L’électricien public EDF a présenté dans la centrale de Cordemais un projet de création d’une usine de fabrication d’un combustible innovant produit à partir de déchets de bois. Il pourrait se substituer progressivement au charbon. La chaîne de production, (sur la photo) recueille les déchets et les transforme automatiquement en granulés combustibles très denses, appelés «pellets».

Les difficultés d’une transition
Les “pellets” de déchets de bois (voir photo) ne font pourtant pas l’unanimité pour la production d’électricité… Leur combustion émet certes moins de carbone, mais davantage de particules fines. Le coût de revient du mégawatt-heure est plus de deux fois supérieur à celui assuré par le charbon. Cette idée de "verdir" des centrales électriques en remplaçant le charbon par du bois a été abandonnée en Grande-Bretagne, le pays étant en outre contraint d’importer des déchets de bois…

La recherche solaire se poursuit activement
Dans le monde entier, les chercheurs réussissent à améliorer le rendement des cellules photovoltaïques par des technologies en couches minces ou par utilisation de matériaux organiques, contenant du carbone. Sur la photo, une plaque de cellules organiques, flexible et légère, est présentée à Milan par un chercheur du groupe italien ENI.

Les défis de l’“Energy Observer”
Amarré ici en juillet 2019 dans le port d’Amsterdam, le catamaran “Energy Observer” est un véritable laboratoire flottant. Depuis 2017, il teste la façon d’acquérir l’autonomie énergétique. Il utilise 3 sources d'énergies renouvelables (solaire, éolien et hydrolien) et deux formes de stockage (des batteries pour le court terme et la pile à hydrogène pour le long-terme). Il produit l'hydrogène à bord grâce à l'électrolyse de l'eau de mer. De 2017 à 2022, il doit visiter 50 pays.

La motorisation électrique des bateaux
Sans aller jusqu’à l’autonomie complète, des constructeurs travaillent sur des bateaux mus par des moteurs électriques et non pas des moteurs thermiques au gazole. C’est le cas des chantiers navals Naviwatt, à Arzon, dans l’ouest de la France. Sur la photo, un technicien pose trois grosses batteries sur un bateau de loisirs. Des bateaux jusqu’à 120 tonnes et 600 passagers peuvent être équipés. Ils sont faciles d’entretien et très maniables. Les obstacles à affronter sont ceux de l’autonomie des batteries et le coût.

De l’hydrogène pour des drones autonomes
La firme américaine Alaka’i Technologies a présenté fin mai 2019 à Newbury Park, en Californie, un prototype de taxi volant, sans pilote, à décollage vertical et fonctionnant avec des moteurs électriques alimentés par six piles à hydrogène. Destiné au fret et aux situations d’urgence, il pourrait emporter 5 personnes et serait capable de parcourir environ 480 km en volant environ trois heures.

Et rien n’empêche de s’amuser…
Les recherches plus avancées n’empêchent pas les passionnés d’imaginer les engins les plus étonnants et les plus farfelues. L’Institut solaire de Chypre a organisé en juin une course de véhicules solaires pour promouvoir cette énergie. Les concurrents devaient fabriquer seuls leur véhicule pour moins de 20 000 €. Voici l’un de ces fous roulants sur leurs drôles de machines…